Date: 27/06/2018
Le Secrétaire général de l'Organisation de coopération islamique, Dr Youssef Bin Ahmed Al-Othaimeen a souligné que tous les développements politiques n'affecteront pas le statut de la ville de Jérusalem, qui incarne la question centrale de l'OCI, insistant sur la détermination avec laquelle celle-ci s’oppose à toutes les tentatives de l'agression israélienne inique visant à modifier le statut historique et juridique de cette ville. Pour ce faire, va-t-il expliquer, l’OCI n’hésitera pas à prendre toutes les mesures appropriées, y compris politiques, économiques et juridiques contre tout Etat qui s’aviserait de faire siennes les prétentions israéliennes sur la ville occupée de Jérusalem, ou qui déciderait de prendre des actes consacrant l'occupation israélienne de cette ville sainte.
C'est ce qu'a déclaré le Secrétaire général, aujourd’hui 27 juin 2018 à la Conférence internationale sur la question de Jérusalem, que tient l’OCI en coopération avec le Comité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien intitulé "Jérusalem après 50 ans d'occupation et 25 ans d'accords d'Oslo", à Rabat, au Royaume du Maroc, du 26 au 28 juin 2018.
La Conférence a été ouverte par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Roi du Royaume du Maroc et Président du Comité « Al-Quds » de l'Organisation de Coopération islamique, prononcé par Son Excellence Monsieur Nasser Borta, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale du Royaume du Maroc.
Le secrétaire général a adressé ses remerciements et sa gratitude à sa Majesté le Roi du Maroc, Président du Comité « Al-Quds » pour son soutien constant et de principe au peuple palestinien, à ses droits et à ses sanctuaires. C’était à travers son allocution dont a donné lecture l’Ambassadeur Samir Bakr, Secrétaire général adjoint de l’OCI pour les Affaires de la Palestine et de Jérusalem.
Al-Othaimeen a réitéré la position de l’OCI qui rejette la décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme « capitale d'Israël » et de déplacer son ambassade, les appelant à respecter le droit international, afin de parvenir à une paix globale basée sur la vision d'une solution à deux états.
Le Secrétaire général a exprimé ses regrets face à l’échec du Conseil de sécurité de l'ONU à assumer ses responsabilités pour mettre fin aux crimes et violations commis par Israël, Puissance occupante, et à son incapacité à demander des comptes à cette Puissance occupante. Le secrétaire général a fait en même temps l’éloge de l'articulation arabo-islamique qui a permis l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU d'une résolution le 13 juin 2018 sur la protection internationale du peuple palestinien.
Affaires connexes: Al Qods